Cet article date de plus de huit ans.
:
En images
Palmyre, ville fantôme reconquise par l'armée syrienne
Publié le 28/03/2016 11:54
Mis à jour le 28/03/2016 13:09
Temps de lecture : 1min
La cité antique syrienne était occupée par le groupe Etat islamique depuis mai 2015.
Une victoire claironnée comme un symbole. Appuyée par son allié russe, l'armée syrienne a repris à l'Etat islamique la ville antique de Palmyre, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, dimanche 27 mars. Le président Bachar Al-Assad s'est félicité de cet "important exploit" , le leader du régime syrien y voyant une "nouvelle preuve de l'efficacité de la stratégie de l'armée et de ses alliés dans la guerre contre le terrorisme, en comparaison avec le manque de sérieux de la coalition menée par les Etats-Unis" .
Palmyre, qui était occupée depuis mai 2015 par le groupe jihadiste, ressemble à une ville fantôme, s elon un correspondant de l'AFP sur place . La quasi-totalité des habitants a fui les bombardements et les raids aériens ces derniers jours. Les images ci-dessous témoignent des destructions dans la cité antique comme dans la ville moderne.
On peut lire en arabe sur ce bloc de pierres à l'entrée du temple de Bêl : "tirer sans la permission de son chef est interdit". Ce "joyau monumental de l’antique cité, dédié au « Seigneur », et sanctuarisé en 32 de notre ère", notait Le Monde, a été rasé par les jihadistes à l'été 2015. (Maher AL MOUNES / AFP)
Les quartiers résidentiels de la ville de Palmyre ont été fuis par la quasi totalité des habitants, comme le montre cette photo prise dimanche 27 mars 2016. Les raids aériens ont précédé la reprise de la cité antique par l'armée de Bachar Al Assad appuyée par les Russes. (STR / AFP)
Un autre immeuble déttruit, photographié le 27 mars 2016. En 20 jours de combats, 400 jihadistes sont morts, "le bilan le plus lourd pour l'EI dans une seule bataille depuis son émergence" dans le conflit en 2013, déclare l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. 188 membres des prorégime y ont péri. (STR / AFP)
Colonnes à terre, statue renversées, débris ... L'Etat islamique a rasé non seulement les temples de Bêl et Baalshamin à Palmyre, mais aussi les tours funéraires et le célèbre Arc de triomphe. (MAHER AL MOUNES / AFP)
Même si les dégâts sont importants, le chef des Antiquités syriennes Mamoun Abdelkarim s'est voulu rassurant. Il a affirmé à l'AFP que "le paysage général est en bon état" et que Palmyre "redeviendra comme avant". (MAHER AL MOUNES / AFP)
Un soldat de l'armée syrienne fait le V de la victoire dans un quartier résidentiel, totalement détruit, de la ville moderne de Palmyre, le 27 mars 2016. La perte de Palmyre est la deuxième défaite notable de l'Etat islamique en Syrie après celle, en janvier 2015, de la ville de Kobané, au nord du pays. Le groupe avait été chassé par les forces kurdes appuyées par l'aviation de la coalition menée par Washington (MAHER AL MOUNES / AFP)
Un autre vue du temple de Bêl sur lequel se sont particulièrement acharnés les jihadistes, avec la volonté de detruire ce site anté-islamique. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, la cité antique de Palmyre était l'attraction touristique majeure de la Syrie, avant la guerre. (MAHER AL MOUNES / AFP)
En bas, les destructions, en haut, la citadelle dominant la cité antique. Les images de la télévision nationale syrienne montraient dès vendredi 25 mars les soldats paradant à quelques dizaines de mètres sous la colline sur laquelle est érigée cette citadelle construite par les Mamelouks au XIIIe siècle. (MIKHAIL VOSKRESENSKIY / RIA NOVOSTI)
Statue monumentale de 3,5 m de haut, le Lion de Palmyre, aussi connu sous le nom de Lyon d'Athéna, ornait l'entrée du musée archéologique de Palmyre. Elle a été jetée à bas par les jihadistes, comme les autres statues du musée. (? SANA SANA / REUTERS / X01280)
Des présentoirs vides à l'intérieur du musée archéologique de Palmyre, fournie à l'agence Reuters par l'agence officielle syrienne SANA le 27 mars 2015. Avant le début du conflit en Syrie en 2011, plus de 150 000 touristes visitaient chaque année cette oasis du désert située à 210 km au nord-est de Damas, aux 1.000 colonnes et à la formidable nécropole de 500 tombes (SANA SANA / REUTERS)
Autre image fournie par l'agence officielle syrienne SANA : celle de la destruction de l'hôtel de la Citadelle, dans le coeur historique de Palmyre. (? SANA SANA / REUTERS / X01280)
Photo aérienne du théâtre antique de Palmyre prise par une télé russe et publiée le 25 mars 2016. Mentionnée pour la première fois dans les archives de Mari au IIe millénaire av. J.-C., selon le site de l'Unesco, Palmyre était une oasis caravanière établie lorsqu'elle tomba sous contrôle romain dans la première moitié du Ier siècle et fut rattachée à la province romaine de Syrie.
Palmyre (Cité des palmiers) --dont le nom officiel en Syrie est Tadmor (Cité des dattes)-- devint peu à peu une cité prospère sur la route reliant la Perse, l'Inde et la Chine à l'Empire romain, grâce au commerce d'épices et de parfums, de la soie et de l'ivoire de l'est, des statues et du travail du verre de Phénicie. En 129, Palmyre est déclarée ville libre par l'empereur romain Hadrien et connaît son âge d'or au IIe siècle après J.C. (REUTERS TV / REUTERS)
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
Partagez sur whatsApp (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez sur facebook (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez par email (Nouvelle fenêtre)
Partagez (Nouvelle fenêtre)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.