Le gouvernement met en place un plan de prise en charge pour les enfants de retour d'Irak et de Syrie
Jeudi, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé la mise en place d'un dispositif de prise en charge des enfants de retour d'Irak et de Syrie. Près de 450 mineurs français seraient actuellement présents dans cette zone de conflit.
Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a annoncé, jeudi 23 dans un communiqué la mise en place "d’un dispositif de prise en charge des enfants de retour de zone irako-syrienne". Ce plan va être élaboré sous le pilotage des ministères de la Justice, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes.
[Communiqué] Mise en place d'un dispositif de prise en charge des enfants de retour de zone irako-syrienne pic.twitter.com/oTi0exeOsd
— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) 23 mars 2017
Près de 450 mineurs en Irak et en Syrie
Selon le communiqué, près de 750 ressortissants ou résidents français sont présents sur la zone de combat en Syrie et en Irak. Parmi eux, environ 450 mineurs, "dont la plupart, très jeunes", ont été emmenés par leurs parents ou sont nés sur place. "Certains enfants sont déjà rentrés et ont été pris en charge par les conseils départementaux", précise le communiqué.
Chaque situation sera "évaluée par le parquet compétent et judiciarisée, assure Bernard Cazeneuve. Celui-ci décidera des poursuites pénales éventuelles et saisira le juge des enfants pour instaurer toute mesure de protection nécessaire." Les conseils départementaux, chefs de file de la protection de l’enfance, seront "en première ligne pour les accompagner", ajoute-t-il.
Les enfants qui en auront besoin bénéficieront d’un suivi médico-psychologique adapté. Les professionnels chargés du suivi de ces mineurs seront formés et sensibilisés à cette problématique spécifique.
Bernard Cazeneuve, Premier ministredans un communiqué
Par ce plan, le gouvernement veut apporter "l’attention et les soins nécessaires" et "prévenir toute dégradation de la situation de ces jeunes, et favoriser leur insertion dans la société."
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