Syrie : entre colère et fatalisme
Des Syriens ont manifesté ce samedi 14 avril leur soutien au régime de Bachar al-Assad après les frappes aériennes menées cette nuit par la France, les États-Unis et le Royaume-Uni.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont mené cette nuit, samedi 14 avril, des frappes aériennes en Syrie, après l'attaque chimique de la semaine dernière. Quelques heures après les frappes, à Damas, des centaines de partisans de Bachar al-Assad ont manifesté leur soutien au régime. "Je suis venue féliciter l'armée qui a réussi à abattre les missiles lancés contre nous. Trump et les États-Unis ne peuvent pas nous ébranler", a lancé une partisane du régime au micro de France 3. Sur la place des Omeyyades, là où on célèbre les victoires, certains automobilistes brandissaient fièrement des drapeaux syriens, iraniens et russes, cotes à cotes.
Des frappes inefficaces ?
Au nord du pays, à Azaz, contrôlé par les rebelles syriens, les combattants approuvent toutes les frappes contre le régime, peu importe leur origine. "Ce qui nous importe, c'est que chaque jour, chaque heure, une faction ou un Etat bombarde. L'important, c'est de se débarrasser de ce régime", confie Ahmad al-Jassem, combattant rebelle.
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