Attaque chimique en Syrie : le Conseil de sécurité de l'ONU reporte le vote d'une éventuelle résolution
Ce texte présenté par Washington, Paris et Londres pourrait être voté dès jeudi.
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![Un homme est traité dans un hôpital d'Idleb (Syrie), le 5 avril 2017, après une attaque chimique présumée à Khan Cheikhoun. (CEM GENCO / ANADOLU AGENCY / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/OOOD-Z2R4J057m5ncjPzG5CnMTg/0x114:5181x3026/432x243/2017/04/06/phpg42t4a_1.jpg)
Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni mercredi 5 avril en urgence à propos de l'attaque chimique en Syrie, a repoussé le vote d'une éventuelle résolution de condamnation. Cela doit donner le temps aux Occidentaux de négocier avec la Russie, soutien de Damas. Moscou a jugé "inacceptable" en l'état le texte présenté par Washington, Paris et Londres.
L'ambassadeur britannique à l'ONU Matthew Rycroft a indiqué à la presse que "les négociations continuaient avec [ses] collègues au Conseil de sécurité" et qu'il "ne prévoyait pas" qu'elles se concluraient mercredi. Son homologue français François Delattre a précisé que les négociations se déroulaient dans "un bon état d'esprit" et dit "espérer" un vote "le plus tôt possible", peut-être dès jeudi. Mais d'autres diplomates paraissaient plus pessimistes, tablant sur un nouveau veto russe.
Donald Trump prêt à mener une action unilatérale
Le bilan de l'attaque survenue mardi 4 avril à Khan Cheikhoun, dans le nord-ouest du pays, s'élève désormais à 86 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a affirmé que cette attaque chimique avait changé son regard vis-à-vis de son homologue syrien Bachar Al-Assad, menaçant de passer à l'action face à ce qu'il a qualifié d'"affront à l'humanité".
Sa représentante à l'ONU, l'ambassadrice américaine Nikki Haley, avait prévenu auparavant que les Etats-Unis prendraient des mesures unilatérales en Syrie si l'ONU ne parvenait pas à répondre de manière collective.
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