Attaque chimique en Syrie : tension au Conseil de sécurité de l'ONU
Les Nations unies dénoncent les agissements de l'armée syrienne. La Russie demande la fin de l'enquête avant de se prononcer.
La ville de Khan Cheikhoun a été frappée par les bombes mardi 4 avril. Un vidéaste amateur, qui a filmé ces frappes, affirme que dans ces bombes il y avait des gaz mortels. Les premières victimes de cette attaque chimique qui a frappé le nord-ouest de la Syrie ont été soignées dans un hôpital de fortune. Ce mercredi 5 avril, la communauté internationale, hormis la Russie, s’est indignée de cette attaque qui a fait au moins 86 morts, dont 30 enfants. Le pape François s’est dit "horrifié par les récents événements en Syrie".
"Ne pas fermer les yeux"
L’ambassadrice américaine à l’ONU a brandi des photos d’enfants tués par cette attaque et a demandé combien en faudrait-il d’autres. "Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ces images, nous ne pouvons pas nous détourner de notre responsabilité d’agir", a-t-elle affirmé. Au contraire, les Russes ont volé au secours de leur allié syrien. "L’aviation syrienne a frappé un entrepôt appartenant aux rebelles et contenant des gaz toxiques", a expliqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le Général Igor Konachenkov.
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