Alep : Syrie et Russie larguent des bombes au phosphore interdites
Pendant que la ville d'Alep sombre sous les bombes du régime de Damas et de son allié russe, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence ce dimanche 25 septembre. La France a dénoncé des crimes de guerre.
Pas de répit ce dimanche à Alep (Syrie) pour la population civile qui vit sous les bombardements meurtriers des avions du régime syrien et de son allié russe. Plus d'eau, des secours internationaux empêchés d'arriver au chevet de la population - car eux-mêmes pris pour cible -, et des hôpitaux démunis et débordés. Devant l'urgence, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni ce dimanche à New York, où la Russie se retrouve directement accusée.
Des bombes au phosphore conçues en Russie
À Alep, ce civil contacté par France 2 témoigne de l'usage de bombes incendiaires au phosphore, interdites par les conventions internationales. "Regardez le numéro de série. Elles sont fabriquées en Russie et en dessous, ce sont les traces blanches du phosphore", raconte-t-il. D'autres bombes, plus conventionnelles, mais de très forte puissance, font des dégâts considérables et des dizaines de morts. La communauté internationale menace, mais semble impuissante à négocier l'arrêt des combats entre les insurgés et les forces de Bachar al-Assad, appuyées par les Russes et les Iraniens.
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