Quinze otages français retenus dans le monde
L'enlèvement de sept touristes français le 19 février, dans le nord du Cameroun, porte à quinze le nombre d'otages Français dans le monde, tous en Afrique, dont sept au Sahel. Ces derniers sont captifs d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Le 17 décembre, le ministre
de la défense Jean-Yves le Drian a assuré qu'ils étaient vivants.
Retour sur l'identité de
ces quinze otages et les circonstances de leur enlèvement :
Sept touristes français ont été enlevés mardi 19 février 2012, près de la ville de Dabanga, dans l'extrême nord du Cameroun. Paris a confirmé l'enlèvement de trois adultes et quatre enfants "par un groupe terroriste que nous connaissons et qui est au Nigeria ", citant la présence de la secte islamiste Boko Aram dans cette zone.
Les
employés d'Areva au Niger :
cinq Français sont enlevés au Niger le 16 septembre 2010. Un Togolais et un Malgache sont également
capturés. Ce sont des collaborateurs du groupe Areva et d'un de ses
sous-traitants. L'une des otages, Françoise Larribe, malade, ainsi que les
otages malgache et togolais sont libérés le 24 février 2011. Les
quatre otages restants, Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc
Ferret, ont été vus en vie dans une vidéo tournée le 29 août 2012.
Serge
Lazarevic et Philippe Verdon au Mali : ces deux Français en voyage d'affaires ont été enlevés dans leur hôtel
de Hombori, dans le nord-est du Mali, le 24 novembre 2011. Leur enlèvement a été revendiqué par Aqmi. Philippe Verdon a été vu en vie dans une vidéo, publiée par
un site mauritanien le 10 août 2012. Il y parle de ses "conditions
de vie difficiles ". Le dernier signe de vie de Serge Lazarevic remonte
à février 2012, également dans une vidéo.
Gilberto
Rodriguez Leal, enlevé le 20 novembre 2012 au Mali : il a été capturé par six hommes armés dans l'ouest du
pays. C'est le groupe armé Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en
Afrique de l'Ouest) qui revendique cet enlèvement. Le 26 janvier 2013, le Mujao annonce à l'AFP être prêt à négocier la libération de son otage. Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault dit qu'il refuse "les logiques de chantage ".
Le 19 décembre au soir au Nigeria, un ingénieur est enlevé dans le nord du pays. Il est fait captif dans l'attaque d'un bâtiment qui abrite la société Vergnet, spécialisée dans les énergies renouvelables. Un voisin et un agent de sécurité nigérians sont également tués dans l'attaque.
Quant à Denis Allex, agent de la DGSE (les services du renseignement) enlevé en Somalie le 14 juillet 2009, il a été exécuté par les Chebaab le 17 janvier dernier, cinq jours après une tentative ratée d'exfiltration par la France de l'agent de la DGSE.
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