Qui sont ces Américains séduits par le phénomène Trump ?

Ils étaient plus de 15.000 mardi soir à Dallas, dans cet état du Texas qui est quand même la terre de la famille Bush. Donald Trump attire même des gens qui se désintéressaient de la chose politique.

Donald Trump est dans une campagne ultra-personnalisée. Il joue de son personnage, il a même accepté d’être interviewé dans un miroir par un animateur déguisé en Donald Trump dans un show télévisé du soir.

A cette Amérique inquiète, un peu repliée sur elle-même, très blanche, Donald Trump sert le discours qu’elle attend et notamment sur l’immigration, le mur de séparation avec le Mexique. Il pense déjà à l’étape suivante. A partir de maintenant, il prévient ses supporters, on est dans Donald Trump saison 2 ; plus personne dit-il ne le traite de clown, il faut le prendre au sérieux.

Il n’est pas le candidat des cadres du parti républicain. Il n’est pas un membre de la famille. Jusqu’à maintenant toutes les attaques, tous les faux pas glissent sur lui. Le socle de Donald Trump, c’est sans doute les tea-parties, cette frange anti-système chez les Républicains.