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Logiciel espion Pegasus : Emmanuel Macron et de nombreux ministres ont été visés

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Logiciel espion Pegasus : Emmanuel Macron et de nombreux ministres ont été visés
Logiciel espion Pegasus : Emmanuel Macron et de nombreux ministres ont été visés Logiciel espion Pegasus : Emmanuel Macron et de nombreux ministres ont été visés (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, M. lecointre, T. Curtet, G. Marque, M. Petijean, V. Bouggartigue, C. Brunet, A. Luquet, J. Cohen-Olivieri
France Télévisions

De premières révélations avaient eu lieu sur l'espionnage présumé, par le Maroc, de téléphones de journalistes et de militants. Mais ce mardi 20 juillet, la liste va plus loin. Une grande partie de la classe politique aurait également été visée. Un numéro appartenant à Emmanuel Macron figure sur une liste. Le président a-t-il été espionné ?

Le Chef de l'Etat a potentiellement été visé par un logiciel espion marocain. A-t-il été écouté ou surveillé sur son téléphone portable ? Une certitude : l'un de ses numéros apparaît sur une liste de 50 000 numéros. C'est ce que révèle Forbiden Stories, un consortium international de journalistes. "On voit que le numéro d'Emmanuel Macron a été rentré par l'opérateur qui utilise NSO, le Maroc, qui a sans doute voulu surveiller le président français", explique Laurent Richard. "Si ces faits sont avérés, ils sont très graves. Toute la lumière sera faite sur ces révélations", a déclaré le Palais de l'Elysée dans un communiqué, mardi 20 juillet soir. 

Le Maroc nie les accusations

Le président n'est pas la seule victime. Parmi les membres du gouvernement de 2019, 15 ministres au moins figurent sur la liste, dont Edouard Philippe, Bruno Le Maire ou Christophe Castaner, ainsi que des proches conseillers. Des députés ont également été ciblés. Il est impossible de savoir si les tentatives d'espionnage ont abouti ou non sans l'analyse des téléphones. François du Rugy se dit "très choqué" et demande "audience à l'ambassadeur du Maroc en France pour avoir des explications". Les autorités marocaines n'ont pas réagi. Dimanche 18 juillet, elles ont nié toute utilisation de ce logiciel d'espionnage.

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