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Proche-Orient : le cessez-le-feu fragile

Le premier ministre israélien avait prévenu hier une riposte de son pays aux tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d'Israël... Quelques heures après cette annonce, des raids aériens ont été lancés sur la bande de Gaza. Malgré ce regain de tension, Israël affirme ne pas avoir l'intention de lancer une nouvelle offensive. De son côté le Hamas se dit prêt à une trêve "d'un an", sous conditions.
Article rédigé par franceinfo
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Après avoir visé une fabrique d'armes dans la nuit de mercredi à jeudi, l'aviation israélienne a bombardé hier soir la zone entre la Bande de Gaza et l'Egypte, où se trouvent les tunnels du Hamas. Selon des sources médicales et des témoins, un Palestinien a été tué et quatre autres ont été blessés.

Hier, le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait prévenu : Israël réagira de "façon disproportionnée" à la poursuite des tirs de roquettes palestiniennes depuis la bande de Gaza, avait-il déclaré juste avant la riposte de Tsahal au tir d’au moins dix roquettes et obus de mortier sur le sud d'Israël ce week-end.

Mais le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a affirmé aujourd’hui qu'Israël n'avait pas l'intention de déclencher une nouvelle offensive d'envergure dans la bande de Gaza.

"Il n'est pas dans notre intention de lancer une opération Plomb durci II", a-t-il dit déclaré dans une interview au site d'information en ligne YNet. "Nous avons dit qu'il y aurait une riposte, et il y a eu une riposte la nuit dernière", a-t-il simplement ajouté.

Des déclarations "rassurantes" au moment où le Hamas se dit lui aussi favorable à une trêve avec Israël dans la bande de Gaza. Une trêve "d'un an", à condition que soient rouverts les points de passages avec ce territoire, a déclaré aujourd’hui le porte-parole du mouvement islamiste palestinien.

Reste que ce regain de tension sur le terrain rappelle, s’il en est besoin, combien le cessez-le-feu décrété entre l'Etat juif et le Hamas le 18 janvier, est encore fragile.

Cécile Mimaut, avec agences

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