La Syrie dément être à l'origine de l'attentat contre les Casques bleus au Liban
Dimanche, Alain Juppé a accusé Damas d'être derrière l'attaque qui a blessé cinq soldats français dans le sud du Liban.
La Syrie n'a pas tardé à répondre aux accusations du Quai d'Orsay. Au lendemain de la déclaration d'Alain Juppé, Damas a démenti lundi 12 décembre toute implication dans l'attentat perpétré vendredi dans le sud du Liban. Cinq Casques bleus français de la Force intérimaire des Nationes unies au Liban (Finul) ont été blessés, ainsi que deux civils. Le régime de Bachar Al-Assad, par l'intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères, a également dénoncé l'attaque.
Dimanche, questionné par TV5-monde, Radio France internationale et Le Monde, Alain Juppé a indiqué avoir "de fortes raisons de penser que l'attentat vient de" la Syrie, tout en affirmant qu'il n'en avait pas la preuve.
La France compte 1 300 soldats au sein de la Finul, sur 12 100 hommes au total. Créée en 1978, la force onusienne a pour mission de surveiller la frontière entre le Liban et Israël. Les cinq soldats blessés en font partie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.