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Vidéo En Irak, les combattants kurdes racontent des combats déséquilibrés

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HEXA_53e8aac849951 (N. BERTRAND / T. DONZEL - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Des peshmergas blessés, rencontrés par France 2 dans un hôpital irakien, déplorent leur manque d'armement face aux "animaux" de l'Etat islamique.

Ils sont l'un des rares remparts face à l'Etat islamique. Alors que l'armée irakienne échoue depuis plus de deux mois à défaire les jihadistes, les combattants kurdes (peshmergas) défendent leur région, le Kurdistan, située dans le nord de l'Irak. Réputés pour leur efficacité et leur organisation, ils font face à de lourdes pertes (300 morts ces derniers jours, selon une source non officielle). France 2 a rencontré des peshmergas blessés, dans un hôpital.

"Nous ne laisserons jamais l'Etat islamique pénétrer au Kurdistan, articule péniblement Fahrir, 30 ans, blessé lors d'une contre-offensive avec son unité, dimanche 10 août. Ils sont sans foi ni loi, n'ont pas de pitié. Ils tuent tout le monde, femmes, enfants, vieillards. Ce sont des animaux."

"Nous étions en paix"

Tous racontent des combats très violents et déséquilibrés, des heures durant. "Au début nous pensions les avoir éliminés, mais ils sont revenus, c'était une tactique", raconte un peshmerga blessé, au sujet du combat de la veille. "Je me sens très triste de tout cela, c'est difficile pour nous, déplore un chirurgien. Nous étions en paix, nous vivions dans le calme, et tout recommence, à nouveau des patients blessés arrivent à l'hôpital." 

La France a demandé, lundi, à l'Union européenne de se "mobiliser" face à la demande d'armements du président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani. Ce dernier "a insisté sur la nécessité impérieuse de disposer d'armements et de munitions lui permettant d'affronter et de battre le groupe terroriste de l'Etat islamique", selon le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius.

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