Syrie : de nouvelles tensions géopolitiques
Alors que Raqqa est progressivement reprise aux mains de l'État islamique, les tensions sont fortes entre opposition kurde et armée syrienne.
Les jihadistes de l'État islamique sont en passe de quitter Raqqa et ne contrôlent plus qu'une infime partie du territoire syrien. Sur le plateau du journal de 20 heures, le journaliste Étienne Leenhardt analyse la situation. "Après six ans de guerre et 350 000 morts, quand on se demande qui contrôle quoi, la réponse se trouve sur la carte. Le pays est totalement fragmenté entre les territoires contrôlés par le régime syrien et par l'opposition kurde" précise-t-il.
Une nouvelle guerre syrienne
Le journaliste poursuit : "Raqqa, par exemple, est reprise à Daech par les forces kurdes soutenues par la coalition internationale dont font partie la France et les États-Unis. Les troupes de Bachar el-Assad sont à quelques kilomètres au sud, sachant que Raqqa fait partie intégrante de l'État syrien. Autre exemple, la ville de Deir ez-Zor : sur quelques kilomètres carrés seulement se trouvent les Kurdes au nord et l'armée syrienne soutenue par la Russie au sud, avec au milieu un bastion de l'État islamique. Ce concentré de tension dans la géopolitique mondiale fait dire aux experts qu'une nouvelle guerre syrienne est sur le point de commencer".
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