Libye : accord international pour autoriser la vente d'armes
À Vienne ce lundi 16 mai, les grandes puissances ont décidé de soutenir la demande de levée d'embargo sur la vente d'armes en Libye au nom de la lutte contre Daech. Une façon d'asseoir l'autorité du gouvernement d'union nationale.
Il est le chef d'un gouvernement libyen en danger. A Vienne, Fayez El-Sarraj est venu demander des armes à la communauté internationale. Pour la première fois ce lundi, 25 pays ont dit oui. L'embargo décrété par l'ONU après la chute de Kadhafi va être levé. "Nous ne parlons pas d'une intervention militaire internationale, nous parlons d'aide dans la formation et dans l'équipement de nos troupes", a défendu le Premier ministre libyen.
Stopper Daech et éviter le chaos syrien
Depuis la chute de Kadhafi en 2011, la Libye est gangrénée par les violences entre milices rivales. Deux gouvernements officieux se font concurrence : l'un basé à Tripoli dans l'ouest du pays, l'autre à Tobrouk dans l'est. Depuis quatre mois, le gouvernement d'union nationale est censé les remplacer.
Profitant de ce chaos, le groupe État islamique s'est implanté. En juillet 2015, il s'est emparé de la ville de Syrte, provoquant l'exode de la population. Il contrôle désormais 150 km de côtes et progresse en direction des sites pétroliers. Un scénario inacceptable pour la communauté internationale et qui veut éviter à tout prix un engrenage comme en Syrie.
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