Plus d'une semaine après le début de l'offensive turque contre les Kurdes en Syrie, la France veut s'assurer que ses ressortissants jihadistes, détenus dans des camps kurdes, ne prennent pas la fuite sous les bombardements. Jeudi 17 octobre, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian était en Irak pour tenter de trouver un accord avec les autorités locales concernant le sort de ces prisonniers. "Ce voyage décidé à la dernière minute n'a pas donné les résultats escomptés. Les autorités irakiennes n'ont pas vraiment déroulé le tapis rouge à Jean-Yves Le Drian", explique la journaliste Stéphanie Perez depuis Erbil, en Irak. La France dans une position délicateLa proposition de confier à Bagdad l'exfiltration, la détention et le jugement des combattants étrangers de Daech n'a pas été entendue. L'Irak estime que c'est à chaque pays de prendre en charge ses ressortissants. "Si l'information se confirme, ça placerait la France dans une position délicate puisque la position français est de refuser le retour de jihadistes sur le territoire français", conclut Stéphanie Perez.