Cet article date de plus de cinq ans.

Irak : un septième Français condamné à mort pour appartenance au groupe Etat islamique

Durant son procès, cet homme originaire de Lunel a exprimé ses regrets et demandé "pardon à l'Etat irakien et aux victimes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Capture d'écran d'une interview de Yassine Sakkam diffusée sur France 2 le 21 janvier 2018. (FRANCE 2)

La liste continue de s'allonger. Un tribunal de Bagdad a condamné à mort Yassine Sakkam pour appartenance au groupe jihadiste Etat islamique, mercredi 29 mai, portant à sept le nombre de Français à avoir écopé en quatre jours de la peine capitale dans ce pays.

"Je reconnais avoir fait allégeance [à l'EI]", a déclaré le jihadiste de 29 ans, disant avoir "touché un salaire de 70 dollars" par mois. Il a exprimé ses regrets et demandé "pardon à l'Etat irakien et aux victimes".

En janvier 2018, dans une interview accordée à France 2 pendant qu'il était détenu par des Kurdes, le jihadiste originaire de Lunel (Hérault) avait dit vouloir rentrer en France. "Ils m'ont dit que je finissais les interrogatoires et que je rentrais chez moi", affirmait-il. Il assurait alors ne pas s'être rendu en Syrie par conviction jihadiste mais pour "chercher [son] petit frère".

Le cas de Mohammed Berriri

Plus tôt dans la journée, le même tribunal avait condamné à mort un Tunisien, Mohammed Berriri, âgé de 24 ans, pour la même accusation. Mohammed Berriri avait été arrêté en Syrie puis transféré en janvier en Irak avec un groupe de onze jihadistes français présumés.

Alors qu'il avait été présenté dans un premier temps comme étant lui aussi un ressortissant français, il a indiqué mercredi devant la cour qu'il résidait par le passé en France mais précisé qu'il ne détenait pas la nationalité française. Mohammed Berriri, comme les onze autres jihadistes français présumés, est visé par un mandat d'arrêt international émis par un juge français.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.