Irak : le sort des jihadistes étrangers en suspens
Dans le conflit entre les Kurdes et les Turcs, se joue le sort de milliers de jihadistes retenus prisonniers, donc une soixantaine de Français, détenus par les Kurdes.
"On savait que les négociations seraient longues et difficiles, et cela s'est confirmé", indique d'emblée Stéphanie Perez, envoyée spéciale à Erbil en Irak. Les autorités irakiennes restaient très prudentes vendredi 18 octobre, face aux propositions du ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian de juger sur place les jihadistes étrangers, notamment français. Le ministre est sur place pour discuter.
Pas la priorité
Pour l'Irak, le sort des combattants étrangers de Daech n’est pas la priorité. Les autorités doivent faire face à une grave contestation sociale qui les fragilise. L'Irak craint aussi un afflux sur son sol de réfugié en provenance de la Syrie et surtout Bagdad ne veut pas assumer seule une probable résurgence du groupe État islamique. L'Irak demande des contreparties. Les discussions doivent donc se poursuivre, même si le temps presse.
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