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En Irak, Emmanuel Macron appelle à "ne pas baisser la garde" face à l'Etat islamique qui "demeure une menace"

La lutte contre les jihadistes doivent dominer les débats d'une conférence régionale prévue à Bagdad.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Bagdad, le 28 août 2021, en Irak. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Emmanuel Macron en appelle à la vigilance. Le président de la République a appelé samedi 28 août à "ne pas baisser la garde" face aux jihadistes du groupe Etat islamique car ils demeurent "une menace", notamment en Irak où se trouve le président français.

"Je sais que le combat contre ces groupes terroristes est une priorité de votre gouvernement", a dit Emmanuel Macron à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre irakien, Moustafa al-Kazimi, à Bagdad, où doit débuter à la mi-journée un sommet avec des dirigeants du Moyen-Orient.

"Partenaires clés"

L'Irak, où des cellules de l'EI continuent de mener des attentats quatre ans après sa défaite militaire, et la France "sont des partenaires clés dans la guerre contre le terrorisme", a répondu le chef du gouvernement irakien. Paris fournit en effet à l'Irak un appui militaire, notamment aérien, avec en moyenne 600 hommes sur place dans le cadre de la coalition internationale qui continue de livrer bataille contre l'EI.

Par cette conférence régionale, l'Irak entend "désamorcer" les tensions entre l'Iran et l'Arabie saoudite qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 2016, selon un conseiller de Moustafa al-Kazimi. Les déclarations d'Emmanuel Macron et du Premier ministre irakien sur l'EI ont déjà donné le ton de cette conférence. Après la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan et l'attentat jeudi à l'aéroport de Kaboul mené par une branche de l'EI, la lutte contre les jihadistes devraient dominer les débats.

Sont notamment attendus les ministres iranien et saoudien des Affaires étrangères, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Jordanie Abdallah II. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a été invité, mais sa présence n'est pas confirmée.

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