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Netanyahou impliqué dans le meurtre de Dubaï selon la presse anglaise

Selon le quotidien britannique Sunday Times, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, aurait lui-même donné son feu vert à l'équipe du Mossad soupçonnée d'avoir abattu un responsable du Hamas le 19 janvier dans un hôtel de Dubaï. Des passeports diplomatiques britanniques, irlandais, français et allemands auraient été utilisés.
Article rédigé par franceinfo
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Le journaliste du Sunday Times ne cite pas ses sources, précisant simplement qu'elles sont proches du Mossad, les services secrets israéliens. Et dans cette affaire, dans la plus pure tradition des barbouzeries, tout est à prendre au conditionnel.

Selon l'article du quotidien britannique, courant janvier, deux limousines noires se sont rangées devant le siège du Mossad, dans la banlieue de Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou en sort. Il est accueilli par le chef du Mossad, Meir Dagan. Il emmène son illustre visiteur dans une salle où se trouvent certains des agents qui auraient effectué la mission contre un cadre du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, abattu le 19 janvier dans un hôtel de Dubaï.

Le Premier ministre aurait alors été briefé sur l'opération, répétée dans un hôtel de Tel-Aviv. Il aurait alors donné son feu vert, souhaitant bonne chance aux agents, et il leur aurait lancé : “le peuple israélien a confiance en vous”.

L'implication directe présumée de Benyamin Netanyahou n'est pas le seul ingrédient difficile à digérer pour les soutiens d'Israël. la police de Dubaï a affirmé que des passeports diplomatiques européens avaient été utilisés : six britanniques, trois passeports irlandais, un français et un allemand.
_ Londres, Dublin, Paris et Berlin ont demandé des explications aux ambassadeurs d'Israël dans ces capitales sur les passeports utilisés par le
commando. “Quel commando ?”, a répondu en substance le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Dany Ayalon. Pour lui, “Israël ne s'attend pas à une crise avec les pays européens (...) car Israël n'a aucun lien avec ce qui s'est passé”.

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