: Vidéo Hollande évoque une possible reprise de Mossoul "avant l'été"

Pour François Hollande, les jours du groupe Etat islamique sont comptés à Mossoul (Irak). "Il nous a été confirmé que nous pourrions atteindre cet objectif, autant qu'il sera possible, au printemps, en tout cas avant l'été", a déclaré le président à Erbil, lundi 2 janvier, face à un parterre d'officiers et de soldats français. François Hollande a également évoqué la présence du groupe Etat islamique en Syrie, en indiquant que la ville de Raqqa sera "le prochain objectif (...). Ce sera long mais ce sera victorieux".

Lors de cette étape dans la capitale du Kurdistan irakien, François Hollande s'est entretenu avec le président de la région autonome, Massoud Barzani. C'est dans cette zone, en effet, que sont stationnées les forces spéciales françaises qui conseillent les combattants kurdes irakiens (peshmergas) engagés dans la bataille de Mossoul.

Un peu plus tôt, dans la matinée, le président français avait également rencontré son homologue irakien Fouad Massoum et le Premier ministre Haider Al-Abadi à Badgad.

La bataille fait rage dans l'est de Mossoul

Pour l'heure, peu de dirigeants avaient déjà fixé de calendrier. La semaine dernière, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi avait toutefois évoqué une échéance de "trois mois" pour "éliminer" le groupe Etat islamique en Irak. Mais la situation reste délicate. Quelques heures après l'arrivée de François Hollande à Bagdad, au moins 32 personnes sont mortes et 61 ont été blessées dans un attentat suicide à la voiture piégée, commis dans un quartier à majorité chiite.

Lancée le 17 octobre sur Mossoul, l'offensive de l'armée irakienne et de la coalition internationale a permis de reprendre plus de 60% des quartiers est, selon l'un des responsables des forces d'élite du contre-terrorisme irakien. Ces unités ont engagé la "deuxième phase" de leur offensive, jeudi, afin de reprendre la totalité de la zone orientale de la ville. Les secteurs ouest, eux, sont toujours intégralement contrôlés par les jihadistes.