Ils ont passés sept jours enfermés dans des conditions «inacceptables» à l'aéroport de Beyrouth avant d’être secourus par Animals Lebanon.«Rien n'allait. Il n'y avait aucun bac dans lequel ils pouvaient uriner. Ils baignaient dans leurs urines et excréments. Il n'y avait aucune écuelle pour l'eau», raconte la présidente de l’organisation Maggie Shaarawi. Selon Animals Lebanon, les petits tigres en provenance d’Ukraine étaient enfermés dans une petite caisse en bois d'à peine un tiers de m3 et percée de quelques trous. Ils étaient bloqués en raison de confusions au sujet de leur voyage vers la Syrie. Sous la protection de l’organisationLorsque l’organisation libanaise de défense des animaux a entendu parler de l'expédition, elle a réclamé une enquête sur les conditions de voyage et leurs conformités avec les conventions libanaises et internationales. Un juge a ensuite ordonné que les animaux soient remis à «Animals Lebanon» en raison de vives inquiétudes sur leur état de santé. L’organisation n'a pas précisé où se trouvaient actuellement les animaux mais a assuré qu'ils resteraient sous la protection de son organisation jusqu'à ce que la justice décide «de leur renvoi ou non à leur propriétaire». Vers un zoo près de DamasLes trois bébés tigres ont été expédiés par «un entrepreneur privé» en Ukraine au «Zoo Samer Alehsenawi», situé près de Damas, selon une copie du permis obtenue par l’AFP.En juillet 2016, le ministère libanais de l'Agriculture avait émis un décret visant à stopper le trafic de grands félins comme les lions, les tigres, les pumas, et à imposer aux zoos des permis officiels.Le Liban est membre depuis 2013 de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction (CITES).