Plateau du Golan : une guerre sans fin entre Israël et le Hezbollah
Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, s'est rendu dans une colonie sur le plateau du Golan, où la tension est extrêmement vive entre l'Etat hébreu et la Syrie.
C'est l'une des frontières les surveillées au monde, mais aussi les plus protégées : 150 kilomètres de clôture, la Syrie à l'Est, le Liban au Nord. Deux pays qui tentent de frapper Israël. Alors quand des engins explosifs sont découverts, la réponse est immédiate : une volée de missiles sur des positions de combattants iraniens en Syrie et des installations militaires de l'armée syrienne. "Quiconque tentera de nous attaquer en paiera les conséquences", annonce Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien.
Un risque accru
Il faut dire que la tension est au plus haut au niveau de la frontière. Chacun des soldats israéliens sait qu'il est une cible pour les militants du Hezbollah libanais qui ont juré de venger leurs martyrs. Une menace parfois difficile à détecter. Fin 2018, l'armée israélienne a découvert six tunnels construits à la main, mètre par mètre, à la frontière avec le Liban. L'objectif du Hezbollah est d'introduire des commandos armés en territoire israélien. Mais les habitants des villages environnants ne sont pas plus rassurés. Des sessions d'entraînement sont organisées pour les volontaires. Ils savent que le risque est toujours là.
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