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Liban : que dit la presse de la visite du président français François Hollande ?

C’est au Liban que le chef de l’Etat français a entamé le 16 avril 2016, une tournée au Moyen-Orient. François Hollande a notamment promis une aide de 100 millions d’euros pour les réfugiés syriens et un soutien à l’armée libanaise pour combattre le terrorisme.
Article rédigé par Eléonore Abou Ez
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Le président français François Hollande le 17 avril 2016, à Beyrouth, en présence des représentants des différentes communautés religieuses chrétiennes et musulmanes. (AFP/ Stephane de Sakutin )

 
«L’amitié au travail» (L’Orient-Le jour)

L'éditorial du quotidien francophone L'Orient-Le Jour (capture d'écran )


 
«Il ne vient pas pour nous vendre des bateaux de guerre et un satellite de télécoms militaire, comme il le fera en Égypte. Et dans ses valises, il n'apporte aucune solution miracle à nos innombrables et affligeants problèmes. C'est en ami (…) que le président François Hollande entame aujourd'hui une brève visite de travail à Beyrouth» souligne d’emblée l’éditorialiste du quotidien francophone L’Orient-Le Jour qui souhaite la bienvenue au président «au pays des casse-têtes»


 
Le quotidien arabophone de référence An-Nahar (Capture d'écran)

«Hollande essaie d’aider mais» (An-Nahar)
Le quotidien de référence An-Nahar ne se fait guère d’illusion sur la visite du chef de l’Etat français «Il y a des inquiétudes concernant la sécurité, Hollande essaie d’aider mais…il n’a pas de remède miracle» peut-on lire dans les pages du journal qui précise qu'il s’agit d’une «visite de solidarité».
 


«Pourquoi Hollande est à Beyrouth? » s'interroge à la une As-Safir (Capture d'écran )

«La France, le Liban…et la Syrie» (As-Safir)
«Ce déplacement est important pour la France qui se trouve marginalisée au Moyen-Orient et qui cherche à se replacer (…) mais son rôle restera conditionné par le dossier syrien » induique le journal pro-syrien As-Safir qui rappelle que Paris «ne peut pas obtenir de résultats importants tant qu’il maintient une politique hostile au président al-Assad»


Al-Manar, site d'information du Hezbollah (Capture d'écran )

 
 «La marginalisation du rôle français» (Al Manar)
Pour le site en ligne du Hezbollah, soutien du régime syrien, «cette visite intervient alors que le rôle de la France au Liban et dans la région est en marge (…) En misant sur le départ d’Assad, Paris a soutenu directement et indirectement le terrorisme et s’est isolée» écrit Al-Manar. 

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