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Liban : au moins 28 morts après l'explosion d'un camion-citerne

L'explosion, dont l'origine est encore inconnue, intervient alors que l'armée a été déployée dans des stations-service du pays pour faire faire à la pénurie de carburant qui touche le Liban.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des Libanais font la queue dans une station-service de Tripoli (Liban), le 14 août 2021. (AHMED SAID / ANADOLU AGENCY)

Un nouveau drame au Liban. Au moins 28 personnes ont été tuées et près de 80 autres bléssées dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 août à la suite de l'explosion d'une citerne d'essence dans la région du Akkar, dans le nord du pays, selon le ministère de la Santé. "Nos équipes ont évacué 20 cadavres et plus de 7 blessés depuis le lieu de l'explosion d'un camion-citerne vers les hôpitaux de la région", a écrit la Croix-Rouge sur Twitter, précisant que 79 personnes avaient été blessées. L'origine de l'explosion n'est pas encore connue.

>> Liban : l'article à lire pour comprendre la crise économique et humanitaire, un an après l'explosion au port de Beyrouth

Selon l'Agence nationale d'information (qui dépend du ministère de l'Information libanais), un camion-citerne que l'armée avait confisqué a explosé après des heurts entre des résidents qui s'étaient attroupés autour pour se procurer de l'essence. L'armée s'est déployée samedi dans des stations-service du pays en raison de la pénurie de carburant

Des pénuries de carburant depuis des mois

"Le massacre du Akkar n'est pas différent du massacre du port", a déclaré sur Twitter l'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri, faisant référence à l’explosion du 4 août 2020 qui a tué plus de 200 personnes et détruit des pans entiers de la capitale.

Confronté à l'une des pires crises économiques au monde depuis 1850, le Liban connaît depuis des mois des pénuries de carburant qui affectent l’approvisionnement en biens de première nécessité. Samedi, le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, a refusé de revenir sur sa récente décision de lever les subventions sur les carburants, faisant craindre une flambée des prix. Depuis cette annonce, des queues interminables se sont formées dans les stations-service.

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