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Vidéo À Beyrouth, ce pompier veut la vérité un an après l'explosion

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Le 4 août 2020, dix de ses collègues pompiers ont été envoyés sur "un feu normal" au port de Beyrouth. Ils sont tous morts dans la terrible explosion. Un an après, Michel veut connaître la vérité.
VIDEO. À Beyrouth, ce pompier veut la vérité 1 an après l'explosion Le 4 août 2020, dix de ses collègues pompiers ont été envoyés sur "un feu normal" au port de Beyrouth. Ils sont tous morts dans la terrible explosion. Un an après, Michel veut connaître la vérité. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le 4 août 2020, dix de ses collègues pompiers ont été envoyés sur "un feu normal" au port de Beyrouth. Ils sont tous morts dans la terrible explosion. Un an après, Michel veut connaître la vérité.

Le 4 août 2020, Michel El Murr a perdu des collègues dans l'explosion au port de Beyrouth. Un an plus tard, la caserne de Karantina cherche toujours la vérité. En effet, dix des collègues pompiers de Michel El Murr ont été envoyés sur "un feu normal" au port de Beyrouth. "On a envoyé les premiers intervenants, les collègues qui étaient en service, ce jour-là. Comme info, c'était un feu normal sur le port de Beyrouth (...) C'était une grande faute de ne pas nous avertir qu'il y avait des matières qui sont explosives dans l'entrepôt", déplore le lieutenant sapeur-pompier. C'est au terme de longues et fastidieuses fouilles que les pompiers décédés ont été retrouvés, dont certains étaient à peine reconnaissables.

"Nous espérons que nos politiques vont se réveiller"

À l'origine de l'explosion : 2750 tonnes de nitrate d'ammonium, entreposées pendant 6 ans dans le port de Beyrouth. Bien qu'une enquête soit en cours, celle-ci se heurte à des blocages politiques. "Nous espérons que nos politiques vont se réveiller. Pour nous sauver. Pour nous mettre sur le droit chemin. Pour que nous puissions toujours faire ce pour quoi nous sommes formés, ce que nous avons appris à faire. Même si nous avons été brisés, et malgré les mauvaises nouvelles, nous nous levons et nous y allons", lance Georges Kachi, responsable de la caserne de Karantina.

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