Explosion à Beyrouth : un soutien psychologique contre les traumatismes
Au Liban, plus d’une semaine après la double explosion qui a dévasté Beyrouth, mardi 4 août, il faut maintenant soigner les blessures de l’âme.
Son appartement a été soufflé par l’explosion. Les murs, les meubles, toute une vie s’est envolée. Une épreuve douloureuse. Talal, comme beaucoup d’habitant de Beyrouth, apprend désormais à vivre avec ce traumatisme, épaulé par ce psychothérapeute. "Depuis ce jour, je suis déprimé. J’ai 52 ans, j’ai vécu toutes les guerres du Liban depuis les années 1970, mais je n’ai jamais vu une telle explosion et je n’ai jamais été affecté de cette façon", indique Talal Mered, chauffeur de taxi.
Une clinique mobile
Au pied de l’immeuble, Médecins du monde a installé une clinique mobile et propose à tous les habitants un suivi psychologique. "Lorsqu’ils libèrent le stress et la colère qu’ils ressentent, c’est comme un verre plein que nous vidons petit à petit et lorsqu’ils auront vidé ce verre, ils comprendront ce qu’il se passe émotionnellement autour d’eux et le traumatisme qu’ils sont en train de vivre", indique Noelle Jouane, psychothérapeute de Médecins du monde.
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