Arrivé au Liban, Emmanuel Macron appelle à la mise en place d'un "gouvernement de mission" au "plus vite"
Le président français effectue sa deuxième visite au Liban depuis l'explosion qui a ravagé Beyrouth, au début du mois d'août.
Il s'agit de sa deuxième visite en moins d'un mois. Emmanuel Macron est arrivé à Beyrouth, lundi 31 août, pour tenter de résoudre une crise politique profonde et célébrer le premier centenaire de la proclamation du Grand-Liban. L'avion présidentiel, dont les hublots étaient décorés des drapeaux français et libanais, a atterri à 21 heures (20 heures, heure de Paris).
L'appareil est passé devant les 10 Alpha jets de la patrouille de France, qui effectuera une démonstration de vol aux couleurs du drapeau libanais mardi à l'occasion du centenaire de la naissance du Liban dans ses frontières actuelles. Accompagné du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et du ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, le président français a été accueilli sur le tarmac par son homologue libanais, Michel Aoun.
"Vous êtes comme des frères pour les Français"
"J'ai vu qu'un processus s'était enclenché ces dernières heures qui a permis de faire émerger une figure en tant que Premier ministre. Il ne m'appartient ni de l'approuver ni de l'adouber (...) mais de m'assurer que c'est bien un gouvernement de mission qui sera formé au plus vite pour mettre en œuvre les réformes", a déclaré Emmanuel Macron à l'aéroport de Beyrouth.
Dans le même temps, il a publié un message sur son compte Twitter : "Libanais, vous êtes comme des frères pour les Français. Je vous en ai fait la promesse : je reviens à Beyrouth pour faire le point sur l'aide d'urgence et bâtir avec vous les conditions de la reconstruction et de la stabilité."
Lors de sa visite du 6 août, deux jours après la terrible explosion qui a ravagé Beyrouth, Emmanuel Macron avait plaidé pour un nouveau "pacte politique" et des réformes urgentes, promettant de revenir pour "évaluer" les progrès réalisés par les autorités, conspuées depuis des mois par la rue.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.