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Les neuf mois de Clotilde Reiss en résidence surveillée à Téhéran

"{Neuf mois, c'est très long pour une jeune fille innocente}", déclarait hier Bernard Kouchner, sur le perron de l'Elysée. Neuf mois, assignée à résidence à l'Ambassade de France, mais pas cloîtrée. Récit de la vie de Clotilde Reiss, sous surveillance à Téhéran, entre le 16 août 2009 et hier matin.
Article rédigé par franceinfo
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Rappel des faits : Clotilde Reiss, un mois et demi après avoir été incarcérée à la prison d'Evin sur accusation d'espionnage, se voit libérée le 16 août 2009 et assignée à résidence à l'Ambassade de France de Téhéran, jusqu'à aujourd'hui.

Quand elle s'y installe, elle est encore traumatisée par ses six semaines de détention, dans une cellule exigüe, à enchaîner les interrogatoires. Mais elle reprend vite le dessus, prend des cours d'arabe, peint, dessine, fait du sport.

Loin d'être cantonnée dans les bâtiments de l'Ambassade, elle sort, a une vie sociale -sous surveillance sans doute-, est invitée par des diplomates, reçoit des amis iraniens.
_ Elle est autorisée à fréquenter ce qu'on appelle le secteur du Grand Téhéran. Elle pourra même pendant ces neuf mois faire des promenades en montagne. Ce sont des proches qui racontent. Clotilde Reiss narrera sans doute bientôt à son tour, cette longue parenthèse iranienne, sans pouvoir rentrer chez elle.

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