Les insurgés ont promis mardi des "élections libres et justes" après la chute du colonel Kadhafi
Le Conseil National de Transition (CNT), le "gouvernement" de la rébellion libyenne, a souligné ses "aspirations à un Etat uni, libre et moderne" et a "garanti" à "tout Libyen le droit de vote pour des élections législatives et présidentielles libres et justes".
Constitué de 31 membres représentant les principales municipalités de Libye, le CNT est le principal organe politique de la rébellion. Il n'a pour l'instant été reconnu que par la France et le Qatar.
Il promet q'une "Constitution nationale approuvée par référendum" garantira "la formation de partis politiques et le respect de la liberté d'expression grâce à des médias et des manifestations pacifiques".
"Un Etat civil constitutionnel respectera l'inviolabilité de la religion et condamnera l'intolérance, l'extrémisme et la violence", ajoute le CNT, assurant qu'une nouvelle Libye "se joindra à la communauté internationale dans le rejet et la dénonciation du racisme, de la discrimination et du terrorisme".
Promettant le respect des droits de l'homme, la rébellion assurera en outre "la protection des intérêts et des droits des sociétés étrangères", dans une allusion aux importantes ressources pétrolières du pays.
Le dirigeant du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustapha Abdeljalil, a déclaré par ailleurs lundi soir dans une interview sur France 2 que Mouammar Kadhafi serait jugé en Libye "après la victoire" de l'opposition.
Un diplomate français à Benghazi
Un ambassadeur nommé par la France, Antoine Sivan, était mardi en voie de prendre ses fonctions à Benghazi, fief de la rébellion libyenne contre Mouammar Kadhafi.
En revanche, l'Otan n'a "pas de représentant " en Libye pour assurer une liaison avec les forces rebelles, a déclaré mardi le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), l'amiral américain James Stavridis.
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