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L'Iran teste son nouveau missile à moyenne portée

L'Iran a bien tiré un missile balistique depuis son territoire. La France et l'Union européenne ont fait part de leur "préoccupation". Les Etats-Unis ont aussi vivement réagi.
Article rédigé par franceinfo
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L’Iran a bien procédé à un test réussi de missile balistique. Confirmation ce soir du secrétaire américain à la Défense Robert Gates. Selon le chef du Pentagone, le test concernait un missile sol-sol nouvelle génération d'une portée d'environ 2.000 à 2.500 kilomètres. "Quant à savoir s'il a touché la cible à laquelle il était destiné, je n'ai pas vu d'informations là-dessus'', a déclaré Robert Gates.

Ce tir expérimental par l'Iran de son missile à moyenne portée Sejil avait été annoncé quelques heures plus tôt par le président Mahmoud Ahmadinejad. " Le missile Sejil 2, doté d'une technologie de pointe, a été lancé aujourd'hui (...) et a atterri exactement sur sa cible ", a
déclaré le chef de l'Etat iranien lors d'une visite dans la
province de Semnan, dans le nord du pays, où le test a eu lieu.

Bien que les Etats-Unis veuillent nouer le dialogue avec Téhéran pour stabiliser la région, leur patience n'est "pas infinie", a réagi un responsable américain à Washington. " L'Iran persiste dans la mauvaise direction. Nous voulons engager le dialogue avec lui, discuter de la manière par laquelle nous pouvons accroître la stabilité de la région. Cela est tout simplement un pas dans la mauvaise direction", a-t-il dit.

De son côté, Israël a estimé que ce nouveau tir devait aussi "inquiéter" l'Europe. "Au plan stratégique, ce nouveau tir de missile ne change rien pour nous, car les Iraniens avaient déjà testé un missile d'une portée de 1.500 km, mais il devrait inquiéter les Européens", a déclaré le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon à la radio publique israélienne.

La France a également exprimé sa "grande préoccupation" après l'annonce de ce nouveau tir de missile.

Les Occidentaux craignent que le programme balistique de l'Iran puisse lui
permettre de disposer de missiles équipés de têtes nucléaires, si Téhéran
arrivait à se doter de l'arme atomique.

Cécile Mimaut, avec agences

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