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L'armée a quadrillé dimanche plusieurs quartiers de Homs (centre), où un train a déraillé samedi

A Damas, les forces de sécurité ont arrêté des centaines de personnes, ont annoncé des militants des droits de l'Homme.A Homs, troisième ville de Syrie, depuis une semaine, au moins 50 personnes ont péri, touchées par des tirs de l'armée ou tuées dans des affrontements entre opposants et partisans du pouvoir, selon des militants.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Un train a déraillé près de Homs, en direction de Damas. Les autorités accusent des saboteurs (23/07/11) (AFP / Louai Beshara)

A Damas, les forces de sécurité ont arrêté des centaines de personnes, ont annoncé des militants des droits de l'Homme.

A Homs, troisième ville de Syrie, depuis une semaine, au moins 50 personnes ont péri, touchées par des tirs de l'armée ou tuées dans des affrontements entre opposants et partisans du pouvoir, selon des militants.

Les habitants de cette ville située à 160 km au nord de Damas ont observé samedi une grève, tandis que l'armée encerclait la ville, la privant toujours d'eau et d'électricité.

Samedi, le conducteur d'un train reliant Alep (nord) à Damas a trouvé la mort samedi dans un déraillement non loin de Homs, un accident provoqué par des "saboteurs", a affirmé l'agence officielle Sana.

Forte tension à Damas
Par ailleurs, des centaines de personnes ont donc été arrêtées dans les quartiers de Roukn Eddine et de Qaboune, dans la capitale Damas, a indiqué à l'AFP Abdel-Karim Rihaoui, chef de la Ligue syrienne des droits de l'Homme. "Des éléments de l'armée ont érigé des barrages aux voies d'accès à Qaboune, limitant les sorties et les entrées", a-t-il poursuivi.

"Des militaires armés de fusils mitrailleurs sont déployés aux entrées principales du quartier Qaboune et devant les mosquées", a pour sa part indiqué Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Les forces de sécurité ont également fouillé des maisons à la recherche d'armes et procédé à des arrestations", a-t-il ajouté.

Depuis le 15 mars, la répression d'un mouvement de contestation hostile au régime du président syrien Bachar el-Assad a fait plus de 1.400 morts civils, entraîné l'arrestation de plus de 12.000 personnes et l'exode de milliers d'autres, selon des ONG des droits de l'Homme.

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