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Reportage Fusils automatiques, mines, lance-roquettes... L'impressionnant arsenal du Hamas saisi par l'armée israélienne

Les troupes israéliennes opèrent au sol dans la bande de Gaza depuis maintenant une semaine. Une guerre asymétrique entre d’un côté la puissance de feu de l’État hébreu et de l’autre, une milice paramilitaire bien équipée.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les armes du Hamas saisies par Israël, le 2 novembre 2023. (RADIOFRANCE)

Alignés sur le sol, une cinquantaine de fusils automatiques, des mines et des lance-roquettes. "Le premier est iranien. Celui-ci a été assemblé à Gaza, celui-là a été fabriqué en Corée", explique le lieutenant-colonel Idan. Cet impressionnant arsenal a été saisi par l'armée israélienne lors de combats contre le Hamas.

Ce type d'armes, très variées, est utilisé en ce moment contre les blindés et les chars israéliens à Gaza. Le lieutenant-colonel, qui a combattu dans l'enclave il y a neuf ans, voit "des changements" depuis cette époque. "Par exemple, le lance-roquettes iranien à double ogive, on ne l'avait pas vu en 2014. C'est sans doute arrivé plus tard par la contrebande", explique-t-il. 

Les armes du Hamas saisies par Israël, le 2 novembre 2023. (RADIOFRANCE)

Les tunnels et les civils, autres "atouts" du Hamas

Les autres atouts du Hamas, selon l'armée israélienne, sont les tunnels et les civils qui servent de boucliers humains, juge le colonel Olivier Rafowicz. "Nous faisons le maximum pour qu'il y ait le moins de civils possible. Nous avons une priorité, c'est l'élimination du régime de Hamas dans la bande de Gaza" , affirme le porte-parole de l'armée israélienne. "Ce n'est pas une guérilla, c'est une guerre contre un ennemi qui est le gouvernement en place. Et nous rencontrons des combats très féroces avec cette armée du Hamas qui utilise la population civile de Gaza comme otage", estime le colonel Rafowicz.

Aucun des civils contactés dans l'enclave palestinienne, jeudi soir, n'a pu ou voulu confirmer cette affirmation. "Non, ce n'est pas vrai. Ils disent que le Hamas nous empêche de partir mais non, il n'y a pas ça", assure Assia. Et si elle ne part pas vers le Sud, c'est parce que les écoles qui accueillent les déplacés débordent."On va aller où ? C'est ça qui m'empêche de partir" et que la zone n'est pas épargnée par les bombardements.

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