Proche-Orient : "Je ne crois pas que ceux qui veulent la paix soient une minorité", estime Hanna Assouline, fondatrice des Guerrières de la paix
"Je ne crois pas que ceux qui veulent la paix soient une minorité", estime lundi 23 septembre sur franceinfo Hanna Assouline, fondatrice du mouvement Guerrières de la Paix. L'association réunit, lundi soir à Paris, 11 figures militantes palestiniennes et israéliennes. Le but est de faire entendre ces voix qui demandent un arrêt des conflits. "Depuis un an, cette guerre continue de s'enliser sans aucune perspective", se désole Hanna Assouline.
"Aujourd'hui, on a besoin de remettre la lumière sur les sociétés civiles, les peuples israéliens, palestiniens, libanais, qui veulent vivre en paix, ces peuples aujourd'hui étouffés par des vociférations haineuses qui s'expriment en leur nom."
"Les familles endeuillées sont celles qui savent ce que coûte la guerre. Ils sont nombreux en Israël et en Palestine à demander l'arrêt de cette logique mortifère".
Hanna Assouline, fondatrice du mouvement Guerrières de la Paixà franceinfo
Si elle reconnaît que ce ne sont pas les voix qu'on entend le plus, elle estime que c'est parce qu'on leur donne peu la parole : "On a tendance à mettre en lumière les voix les plus extrêmes, celles qui divisent, qui attisent les haines. Et je suis convaincue qu'il existe une majorité silencieuse, plus pragmatique, qui n'en peut plus de vivre dans ce contexte de guerre sans fin depuis des décennies."
Hanna Assouline estime que la solution à ce conflit repose en deux étapes : "Dans la situation actuelle, la paix passe d'abord par un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération de tous les otages. Ensuite, il y a un horizon politique à dessiner avec un État palestinien indépendant." L'appel de Paris pour la paix aura lieu lundi soir au Théâtre La Colline, dans le 20e arrondissement de Paris.
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