La France "ne prévoit pas de nouveau versement" à une agence de l'ONU à Gaza dont des salariés sont soupçonnés d'avoir participé à l'attaque du Hamas

Le quai d'Orsay évoque des accusations d'une "exceptionnelle gravité" et annonce qu'aucun versement ne sera opéré au premier trimestre
Article rédigé par franceinfo
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Une distribution d'aide humanitaire dans le centre de Rafah par l'agence des Nations-unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), le 28 janvier 2024. (AFP)

La France a annoncé ne pas prévoir de nouveau versement à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) au premier trimestre 2024, annonce le ministère des Affaires étrangères, dimanche 28 janvier. Cette décision fait suite à des informations partagées par Israël contre des employés, accusés d'avoir pu être impliqués dans l'attaque sanglante du Hamas sur le sol de l'Etat hébreu le 7 octobre.

Le ministère évoque des accusations d'une "exceptionnelle gravité" et dit vouloir attendre "que les enquêtes lancées ces derniers jours permettent de faire toute la lumière sur les faits passés et soient assorties de mesures concrète".

Dans le détail, précise le texte, Paris "n'a pas prévu de nouveau versement au premier trimestre 2024 et décidera le moment venu de la conduite à tenir en lien avec les Nations unies et les principaux donateurs". La France, qui a versé 60 millions d'euros versés à l'UNRWA l'an passé, prend la suite de plusieurs pays occidentaux comme le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, l'Italie ou encore la Finlande.

L'UNRWA, de son côté, a immédiatement réagi aux accusations israéliennes en renvoyant les personnes mises en cause et en promettant une enquête approfondie et, si cette participation était prouvée, des poursuites judiciaires, mais Israël a malgré tout annoncé sa décision d'interdire à l'agence de continuer à travailler à Gaza après la guerre.

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