Cet article date de plus de trois ans.

Jérusalem : plus de 200 blessés dans les heurts entre des manifestants palestiniens et la police israélienne

Après ces affrontements, les Etats-Unis, l'Union européenne et des pays du Golfe ont appelé à l'apaisement. Les Palestiniens, eux, promettent de nouvelles manifestations.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des affrontements entre des manifestants palestiniens et les forces de sécurité israéliennes ont eu lieu sur l'Esplanade des Mosquées, à Jérusalem, le 7 mai 2021. (AHMAD GHARABLI / AFP)

Le bilan s'alourdit. Des heurts entre Palestiniens et policiers israéliens, notamment sur l'Esplanade des Mosquées, ont fait au moins 200 blessés vendredi 7 mai à Jérusalem, ont annoncé les secouristes et la police locale. Le Croissant-Rouge palestinien a fait état de 205 manifestants blessés. La police israélienne a compté 17 blessés dans ses rangs.

Des dizaines de milliers de fidèles musulmans s'étaient réunis dans l'enceinte de l'esplanade des Mosquées, appelée Mont du Temple par les juifs, pour la dernière grande prière du vendredi avant la fin du mois de ramadan. De nouveaux rassemblements sont attendus samedi, à l'initiative notamment du Haut Comité de suivi des Arabes d'Israël, un groupe de pression qui a appelé à des manifestations dans tout le pays en solidarité avec les Palestiniens de Jérusalem.

"Agression sauvage"

L'Union européenne a appelé samedi les autorités de tous bords à agir de "toute urgence" pour une "désescalade" des tensions à Jérusalem. Les Etats-Unis ont appelé vendredi "les responsables israéliens et palestiniens à agir de manière décisive pour désamorcer les tensions et mettre un terme à la violence. Il est absolument essentiel que toutes les parties fassent preuve de retenue et s'abstiennent de toute action ou rhétorique provocatrice", a déclaré un porte-parole du Département d'Etat, Ned Price, dans un communiqué.

Dans le Golfe, Bahreïn et le Koweït ont "fermement condamné" samedi les agissements de la police israélienne contre des fidèles musulmans. De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a reproché à Israël les "développements dangereux dans la Vieille Ville" de Jérusalem. La Jordanie, pays qui est officiellement le gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem-Est, a dénoncé une "agression sauvage" des forces de sécurité israéliennes. Ces manifestations sont les plus violentes à Jérusalem depuis les heurts ayant fait 125 blessés fin avril.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.