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Israël-Liban : la dangereuse escalade avec le Hezbollah

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Israël-Liban : la dangereuse escalade avec le Hezbollah
Article rédigé par franceinfo - F. Genauzeau, E. Bonnasse, A. Filippi, K. Sullivan Den Bergh
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Dimanche 15 octobre, Israël a affirmé ne pas souhaiter une guerre à la frontière du Liban. Une autre organisation terroriste apparaît et agit déjà au nord, le Hezbollah, dont Téhéran (Iran) est le principal soutien logistique et financier.

Une frappe israélienne sur un poste-frontière libanais en réponse à des tirs du Hezbollah, diffusés sur des images de propagande. Le dernier d’une série d’accrochages qui ont fait dix morts du côté libanais et deux du côté israélien, au cours des derniers jours. Un deuxième front peut-il s’ouvrir au nord d’Israël ? L’État hébreu et le Liban partagent une frontière de 130 km. L’armée israélienne y a massé des dizaines de chars, et des troupes prêtes au combat.

Une vraie capacité militaire pour le Hezbollah

Les soldats israéliens inspectent les maisons les plus proches de la frontière, où l’ordre a été donné aux civils de se mettre à l’abri. Côté libanais, la milice islamiste disposerait de 20 à 50 000 combattants, selon les experts, et d’un arsenal d’environ 150 000 roquettes. Depuis la dernière guerre avec Israël en 2006, le Hezbollah a vu ses capacités militaires décuplées.

Dimanche 15 octobre, le ministre des Affaires étrangères iranien a rencontré le chef du Hamas au Qatar, et affirmé que nul ne pouvait garantir le contrôle de la situation si Israël envahissait Gaza. L'Iran comme Hezbollah ont toutefois également beaucoup à perdre, de l’avis de certains experts.

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