Guerre entre le Hamas et Israël : la libération des otages est la priorité de la France
Avant les rendez-vous politiques, mardi 24 octobre, le temps de l’émotion et du réconfort. Dès sa descente de l’avion, Emmanuel Macron vient à la rencontre des familles de Franco-israéliens assassinés ou kidnappés par le Hamas. "Notre fille de 41 ans a été tuée deux jours de son anniversaire", déclare un père de famille. Quelques gestes chaleureux et peu de mots. Dans le salon de l’aéroport, le chef de l’Etat écoute surtout la peine et l’inquiétude des représentants de 18 familles.
"Ça me donne quand même de l’espoir"
Selon les chiffres que le président réactualise ce mardi 24 octobre, neuf Français sont portés disparus. Il n’y a aucune certitude qu’ils sont tous vivants. Les familles ressortent lucides, le regard souvent embué. Hadas Kalderon se dit "réconfortée" par le soutien du président. Elle pense jour et nuit à ses deux enfants et à son ex-mari otages. "Le président nous a juste pris dans ses bras pour nous dire : ‘Je suis là et je fais de mon mieux.’ Il ne peut pas nous faire de promesse, mais ça me donne quand même de l’espoir", témoigne-t-elle.
La France n’est pas en première ligne des négociations, mais elle peut jouer un rôle, espèrent la mère et le frère de Mia Shem. C’est la seule otage dont la présence à Gaza a été confirmée par une vidéo du Hamas.
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