Guerre entre le Hamas et Israël : l’angoisse des familles des otages
Cette station balnéaire de la mer Morte est devenue le refuge de Galite. Cette Franco-israélienne a été évacuée après l’attaque de son kibboutz. Elle n’a plus aucune nouvelle de Noya, sa fille de 12 ans, ni de sa mère de 80 ans. "J’ai écrit : ‘Maman', après une demi-heure, ‘Maman’, après encore une demi-heure : ‘Maman’. Il n’y a plus rien. Alors je contacte ma sœur, qui me dit ‘Galite, c’est un massacre à Nir Oz. Il y a eu plein de morts et des disparus. Maman et Noya et mes enfants ont disparu'", rapporte la Franco-israélienne.
L'espoir d'être entendue
"Est-ce que vous pouvez imaginer votre fille prise en otage par un terroriste ? Je suis sûre qu’elle ressent que je suis avec elle", se désole Galite. Suspendue au téléphone, dans l’attente de la moindre information, Galite a enfin reçu un appel. Sa mère et sa fille ne sont pas sur la liste des victimes. "Elles sont disparues, enlevées, pas mortes", dit-elle, avant d'ajouter : "Les hommes palestiniens qui m’entendent, laissez-les partir". Elle n’a de cesse de délivrer ce message, dans l’espoir d’être entendue.
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