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Guerre entre le Hamas et Israël : "Je vois le risque d’un abîme, d’une impasse et d’une logique guerrière", déplore Yohann Soufi, ancien chef du bureau des affaires juridiques de l’ONU

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Guerre entre le Hamas et Israël : "Je vois le risque d’un abîme, d’une impasse et d’une logique guerrière", déplore Yohann Soufi, ancien chef du bureau des affaires juridiques de l’ONU
Guerre entre le Hamas et Israël : "Je vois le risque d’un abîme, d’une impasse et d’une logique guerrière", déplore Yohann Soufi, ancien chef du bureau des affaires juridiques de l’ONU Guerre entre le Hamas et Israël : "Je vois le risque d’un abîme, d’une impasse et d’une logique guerrière", déplore Yohann Soufi, ancien chef du bureau des affaires juridiques de l’ONU (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
France Télévisions
Mercredi 18 octobre, Yohann Soufi, ancien chef du bureau des affaires juridiques de l’ONU, est l’invité du 12/13 info. Il revient notamment sur "l’impasse diplomatique" en cours au Proche-Orient.

En marge de la visite de Joe Biden en Israël, mercredi 18 octobre, un sommet entre les États-Unis, la Jordanie, l’Égypte et l’Autorité palestinienne a été reporté. "Depuis 15 ans que je travaille dans la justice internationale, je travaille sur la répression des crimes. J’arrive 10, 15 ans après les faits. On dit : ‘plus jamais ça’, ‘il faut faire quelque chose pour prévenir les crimes’. Aujourd’hui, devant mes yeux, je vois les mêmes scénarios, la même impasse de la diplomatie internationale", regrette Yohann Soufi, ancien chef du bureau des affaires juridiques de l’ONU, qui estime que les "leaders", notamment occidentaux, "ne sont pas à la hauteur de l’événement".

"Une logique guerrière"

Selon lui, "il faut que les outils du multilatéralisme, que l’ONU, les diplomates, pensent aux générations futures". Interrogé sur un potentiel embrasement général au Proche-Orient, il répond qu’il craint, en effet, "un embrasement". "Je vois l’engrenage, je vois le risque d’un abîme, d’une impasse et d’une logique guerrière", regrette le juridique qui précise que cette "logique guerrière" invisibilise "la société civile" qui est "prise en otage". 

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