Guerre entre Israël et le Hamas : le désespoir et la colère des familles d’otages
Des cris de colère et des larmes dans les rues de Jérusalem (Israël), face au bureau de Benyamin Netanyahou. Des familles d’otages ont appris, dans la nuit du samedi 31 août au dimanche 1er septembre, la mort de dix captifs à Gaza. Il s’agit de quatre hommes et deux femmes, âgés de 23 à 32 ans, kidnappés vivants lors l’attaque du 7 octobre.
"Pour l’instant, nous ne ramenons que des corps"
"Ils ont été abandonnés, encore et encore", crie Ela Ben Ami, la fille d’un otage toujours à Gaza. "J’espère que mon père est suffisamment fort, qu’il survit, et qu’on arrivera à la faire sortir. Pour l’instant nous ne ramenons que des corps, ça ne peut pas continuer", confie-t-elle. Selon l’armée israélienne, les otages ont été exécuté avant son intervention près des tunnels de Rafah (bande de Gaza). Leur décès remonterait à moins de trois jours. Le Hamas évoque de son côté des bombardements israéliens.
Les manifestants, eux, ne croient plus en la volonté de leur Premier ministre de négocier. "Notre gouvernement ne fait pas une priorité de ramener nos otages en vie. Il ne parle que de guerre, que de guerre", déplore Lee Siegel, le frère d’un otage.
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