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Guerre entre Israël et le Hamas : la libération des otages est retardée

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Guerre entre Israël et le Hamas : la libération des otages est retardée
Guerre entre Israël et le Hamas : la libération des otages est retardée Guerre entre Israël et le Hamas : la libération des otages est retardée (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
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De nouvelles libérations d’otages de la part du Hamas devaient avoir lieu samedi 25 novembre. Cela a été retardé car l’organisation terroriste désire qu’Israël respecte l’accord passé. Explications avec Marine Haÿ, spécialiste des questions internationales.

La libération d’otages de la part du Hamas devait se poursuivre samedi 25 novembre mais elle a finalement été retardée. Plusieurs choses coincent du côté de l’organisation palestinienne. "Il y a deux points de crispation qui font que les otages n’ont pas été libérés", explique Marine Haÿ, spécialiste des questions internationales. "Le premier concerne l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza". Cette aide n’arrive en effet pas dans le nord de l’enclave palestinienne. "Le deuxième point de crispation, ce sont les critères posés pour la libération des prisonniers palestiniens", poursuit la journaliste. Pour un otage libéré, trois prisonniers palestiniens doivent quitter les prisons israéliennes. Le Hamas avait fixé plusieurs critères : "Par exemple un ordre d’ancienneté, c’est-à-dire ceux qui étaient emprisonnés depuis le plus longtemps devaient être libérés en premier".

"Assez inéluctable que cette trêve s’arrête"

Israël a répondu à cette non-libération en affirmant que le pays respectait bien les critères et "ils ont fixé ce qu’on peut considérer comme un ultimatum : minuit", a affirmé Marine Haÿ. Les opérations militaires terrestres pourraient alors reprendre à Gaza s’il n’y a pas de libération avant cette heure-là. "C’était de toute façon assez inéluctable que cette trêve s’arrête", explique-t-elle. "Le fait que cette trêve soit en place, ça retardait les opérations terrestres sur place, ça permettait au Hamas de se regrouper, peut-être d’organiser une riposte, et ça, ça n’était pas acceptable pour le gouvernement de Benyamin Netanyahou."

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