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Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du mercredi 8 novembre

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a, une nouvelle fois, exclu tout cessez-le-feu sans la libération des otages, affirmant vouloir "écarter toutes sortes de rumeurs vaines".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, le 11 juin 2023. (MENAHEM KAHANA / AFP)

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 33e jour, mercredi 8 novembre, et aucun répit n'est envisagé dans la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a de nouveau exclu tout cessez-le-feu sans la libération des otages. Franceinfo fait le point sur les principaux développements du jour.

Nétanyahou exclut de nouveau tout cessez-le-feu sans libération des otages

Alors que des sources évoquaient des négociations conduites par le Qatar en vue d'une trève et de la libération de certains otages, Benyamin Nétanyahou a pris la parole pour "écarter toutes sortes de rumeurs vaines", lors d'une rencontre avec des colons de Cisjordanie. Le Premier ministre israélien a de nouveau exclu tout cessez-le-feu sans la libération de tous les Israéliens et étrangers détenus par le Hamas.

Plus de 240 personnes ont été enlevées en Israël et emmenées à Gaza le 7 octobre par des commandos du Hamas. Plusieurs étrangers, dont dix Américains, figurent parmi ces otages.

Le G7 plaide pour des "pauses et couloirs humanitaires"

Les ministres des Affaires étrangères du G7, réunis à Tokyo, ont appelé à la mise en place de "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza pour protéger les civils, tout en affirmant le droit d'Israël de "se défendre" contre le Hamas.

Les pays du G7 ont retenu une terminologie moins forte qu'un appel au cessez-le-feu ou à une trêve. Ces "pauses et couloirs" humanitaires doivent permettre l'acheminement "urgent" de l'aide humanitaire sur le territoire palestinien, l'évacuation des civils menacés par les combats et la libération des otages détenus par le Hamas, selon leur déclaration commune.

Treize ONG appellent à un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza

Treize ONG, dont Médecins sans frontières (MSF) et Amnesty International, ont appelé le président français Emmanuel Macron, et les autres dirigeants et responsables attendus jeudi à Paris pour une conférence internationale humanitaire, "à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir un cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza. Elles demandent aussi de " garantir l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et le respect du droit international humanitaire".

Parmi les signataires figurent également Action contre la faim, CCFD-Terre solidaire, le Conseil norvégien pour les réfugiés, Handicap international, Médecins du Monde, Oxfam France, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Première urgence internationale, UOSSM-International et War Child UK.

Près de 50 000 civils fuient vers le sud de Gaza

L'armée israélienne affirme que près de 50 000 habitants de la bande de Gaza ont fui mercredi depuis le nord vers le sud du territoire par le "couloir d'évacuation" sécurisé par ses troupes quelques heures par jour depuis dimanche.

"Ils partent parce qu'ils comprennent que le Hamas a perdu le contrôle du Nord, et la situation est plus sécurisée dans le Sud. Il y a une zone sécurisée où médicaments, eau et nourriture sont disponibles", a affirmé le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, lors de son point de presse quotidien, ajoutant que le couloir serait de nouveau ouvert jeudi.

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 10 569 morts

Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza a annoncé mercredi que 10 569 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens depuis le début de la guerre le 7 octobre. Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4 324 enfants et 2 823 femmes. Aucune source sur place ou image ne permet d'étayer ce bilan.

Trois combattants tués par des raids israéliens en Syrie

Trois combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes ayant visé des positions en Syrie du Hezbollah libanais, allié du régime syrien et du Hamas, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Ces frappes sont intervenues "sur des fermes et d'autres sites appartenant au Hezbollah près d'Aqraba et de Sayyida Zeinab", en banlieue de Damas, a précisé Rami Abdel Rahman directeur de l'ONG. Israël a également frappé des sites syriens de défense anti-aérienne dans le sud du pays, selon la même source.

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