Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du mercredi 27 mars
Deux jours après l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution pour un cessez-le-feu à Gaza, les bombardements israéliens se sont poursuivis mercredi 27 mars sur la bande de Gaza, faisant plusieurs dizaines de morts et blessés. Au surlendemain de la publication d'un rapport assurant qu'il existe des motifs "raisonnables" de croire qu'Israël a commis plusieurs "actes de génocide" à Gaza, son autrice, une experte des Nations unies, a témoigné avoir reçu des "menaces". Franceinfo fait le point sur les principales informations relatives au conflit israélo-palestinien.
Une experte de l'ONU menacée
Francesca Albanese, l'experte des Nations unies ayant affirmé mardi qu'il existait des motifs "raisonnables" de croire qu'Israël avait commis plusieurs "actes de génocide" à Gaza, dit recevoir des "menaces". Elle assure ne pas vouloir démissionner. "Je ne dis pas que c'est agréable" et "il m'arrive de recevoir des menaces, mais qui, jusqu'à présent, n'ont pas nécessité de précautions supplémentaires", a affirmé la rapporteuse spéciale l'ONU sur les territoires palestiniens occupés, dont le dernier rapport est sorti lundi.
Nouvelles frappes meurtrières sur Gaza
Des dizaines de Palestiniens ont été tués dans d'intenses bombardements israéliens sur la bande de Gaza, où des affrontements opposent soldats israéliens et combattants palestiniens du Hamas aux abords de plusieurs hôpitaux. Un nouveau bilan du ministère de la Santé du Hamas fait état de 32 490 morts dans ce territoire assiégé. En 24 heures, 76 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui a fait état mercredi de 74 889 blessés depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.
Les bombardements continuent dans le secteur de Rafah, malgré les appels au cessez-le-feu. Des explosions ont été constatées dans la nuit de mardi à mercredi. Près de 1,5 million de Palestiniens s'entassent dans cette ville à la pointe sud de Gaza, la majorité déplacés par les affrontements.
Affrontements à la frontière israélo-libanaise
Seize personnes sont mortes dans des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise, parmis lesquels huit personnes affiliées au Hezbollah et à son allié Amal, ont annoncé ces formations. Sept autres secouristes avaient été tués dans la nuit de mardi à mercredi lorsque des frappes ont visé un centre d'urgence d'une association relevant de la Jamaa Islamiya, un groupe islamiste libanais proche du Hamas.
Enfin, le corps sans vie d'un civil a été retrouvé en Israël dans un bâtiment touché par une frappe venue du Liban. Il a été trouvé dans le nord du pays, ont précisé mercredi les secouristes israéliens de l'organisation Magen David Adom sur le réseau social X. La victime est un "ouvrier de 25 ans", non résident de la ville. Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a lancé une salve de roquettes sur le nord d'Israël en représailles à un bombardement nocturne à Habariyeh (Liban) qui a tué sept "secouristes".
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