Guerre entre Israël et le Hamas : à Ashkelon, des bénévoles viennent en aide à des rescapés de la Shoah
Plus d’un mois après l’attaque du Hamas, un centre culturel du troisième âge n’a toujours pas rouvert. Il sert de centre logistique pour l’association Latet ("donner" en hébreu). Les bénévoles aident les rescapés de la Shoah en leur livrant des colis alimentaires et d’hygiène, de quoi tenir pendant 15 jours.
En ce moment à Ashkelon (Israël), sortir est risqué, surtout quand on ne peut pas courir en cas d’alerte. Dans un des quartiers les plus pauvres, vit Alice, 89 ans. Comme elle, 27% de la population d’Ashkelon n’a nulle part où se réfugier en cas d’attaque. "Chaque guerre avec le Hamas me rappelle ce qu’il s’est passé il y a longtemps. Nos ennemis nous laissent tranquilles pendant un moment, et tout d’un coup, boum", explique-t-elle.
27% de la population n’est pas à l’abri
La vie a quitté Ashkelon : les magasins sont fermés, les rues sont presque désertes. Zoya, 90 ans, n’a plus mis un pied dehors depuis le 7 octobre. "J’essaie d’être forte mais je n’y arrive pas. J’ai peur de sortir dehors, parce que je ne pourrai pas atteindre l’abri à temps", déplore-t-elle. Ceux qui étaient enfants pendant la Seconde guerre mondiale le savent mieux que quiconque : il faudra du temps à Ashkelon pour se relever.
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