Guerre entre Israël et le Hamas : les ministres Catherine Colonna et Sébastien Lecornu appellent à "une trêve durable"

Article rédigé par Luc Chagnon, Alice Galopin
France Télévisions
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Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, à l'Elysée, à Paris, le 22  novembre 2023. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
Pour la toute première fois, la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères et le ministre des Armées signent un texte commun pour défendre les positions de la France dans le conflit.

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est terminé. 

"L'urgence doit être une trêve durable entre Israël et le Hamas." C'est ce qu'affirment Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères et Sébastien Lecornu, ministre des Armées dans un texte commun publié sur le site de La Tribune, dimanche 3 décembre. Pour la toute première fois, ces deux ministres signent un texte ensemble pour défendre les positions de la France dans le conflit entre Israël et le Hamas. Pour les deux membres du gouvernement, "la France joue un rôle déterminant pour parvenir à la libération des otages", mais aussi pour "enrayer l'escalade de violences dans la région et pour défendre ses intérêts et ses valeurs".  

Des vols d'avions britanniqus au dessus de Gaza pour localiser les otages. Les efforts pour libérer les otages encore détenus dans la bande de Gaza après l'attaque du 7 octobre continuent. Des avions britanniques vont effectuer "des vols de surveillance au-dessus de la Méditerranée orientale, y compris dans l'espace aérien au-dessus d'Israël et de Gaza", a annoncé le ministère britannique de la Défense dans un communiqué, samedi 2 décembre dans la soirée. Ces appareils "ne seront pas armés" et "n'auront pas de rôle de combat", assure Londres, et "seules les informations relatives à la libération d'otages seront transmises".  

Israël dit avoir frappé "plus de 400 cibles" en deux jours. L'armée israélienne continue de bombarder la bande de Gaza, depuis vendredi matin et la fin de la trêve avec le Hamas qui a permis la libération d'une centaine d'otages détenus par le Hamas, en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens en Israël, et facilité l'accès de l'aide humanitaire à la bande de Gaza. L'une de ces frappes a fait au moins sept morts à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, dimanche matin, a affirmé le gouvernement du Hamas. Un bilan que franceinfo ne peut confirmer, faute de vérification indépendante sur place.

Manifestation à Tel-Aviv pour la libération des otages. Des centaines de personnes se sont rassemblées dans la capitale israélienne, samedi. Quatre ex-otages se sont adressées par retransmission vidéo à la foule pour raconter leurs conditions de captivité. "Nos filles ont vu des choses que des enfants de cet âge, ou de tout âge, ne doivent pas voir", a déclaré Danielle Aloni, 45 ans, relâchée le 24 novembre avec sa fille de cinq ans.

"Des barrages de roquettes" tirés sur Israël. La branche armée du Hamas et celle du Jihad islamique ont annoncé avoir tiré samedi "des barrages de roquettes" visant plusieurs villes d'Israël, dont Tel-Aviv. De son côté, l'armée israélienne a fait état de "plus de 250 roquettes" tirées vers son territoire. Elle affirme également que deux de ses soldats ont été tués samedi, les premiers depuis la reprise des combats.