Conflit entre Israël et le Hamas : "J'espère qu'on pourra apporter de la clarté" à la position de l'UE, confie la présidente du Parlement européen
Il a fallu cinq heures de discussions entre les Vingt-Sept, jeudi 26 octobre, pour s'entendre sur un message commun. Les pays de l'UE recherchent un équilibre entre le soutien à Israël et la solidarité envers les civils de Gaza, sans appeler à l'arrêt total des bombardements. "J'espère qu'on pourra apporter de la clarté à la position de l'Union européenne sur le conflit entre Israël et le Hamas", confie mardi sur France Inter la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Elle "comprend" ceux qui dénoncent une forme de "cacophonie" dans la réponse européenne.
Ursula Ven der Leyen, la présidente de la Commission européenne a notamment été critiquée lors de son déplacement en Israël le 13 octobre dernier. Elle a déclaré au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou que l'Europe se tenait "aux côtés d'Israël", qui a "le droit de se défendre" face aux "atrocités commises par le Hamas".
"On ne peut pas montrer une Europe avec des membres qui disent des choses différentes", explique la présidente du Parlement européen. "On dit que le Hamas est une association terroriste, qu’elle ne représente pas le peuple palestinien, qu’il faut une solution à deux États, tout ça doit être répété parce que c’est la position de l’Union européenne", insiste-t-elle.
Le Parlement européen en faveur d'une pause humanitaire
"Comment Israël répond aux attaques du Hamas va avoir son importance", concède Roberta Metsola. Elle rappelle également que le Parlement européen "condamne" la violence de certains colons israéliens en Cisjordanie. Roberta Metsola souligne l'importance "d'atténuer les conséquences humanitaires" du conflit, dans la Bande de Gaza, et de "protéger les civils". Elle réitère l'appel du parlement européen à une "pause humanitaire".
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