Accord sur la libération d'otages à Gaza : "Ce sera, enfin, depuis le 7 octobre, des images de joie", se réjouit un député israélien du Likoud

Le gouvernement israélien a accepté mercredi un accord pour obtenir la libération de 50 otages retenus par le Hamas. En échange, il s'engage à une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël par le Hamas. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

"Ce sera, enfin, depuis le 7 octobre, des images de joie", se réjouit mercredi 22 novembre sur franceinfo le député israélien du Likoud Boaz Bismuth, évoquant la prochaine libération d’une partie des otages. Dans la nuit de mardi à mercredi, Israël a annoncé, dans un communiqué officiel, avoir trouvé un accord avec le Hamas : la libération d’une cinquantaine d’otages aux mains du Hamas en échange de la libération de prisonniers palestiniens, et une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza.

Même si le député attend la libération des otages, il avoue être "comme la majorité des Israéliens, partagé", sur cet accord. Boaz Bismuth assure être pris en tenaille entre deux sentiments : celui "de ramener ces otages à la maison", mais aussi celui d'"éliminer le Hamas". "Personne n’a la tête à un cessez-le-feu suite au massacre du 7 octobre", ajoute le député.

"Ce cessez-le-feu est temporaire, les otages rentrent à la maison et la guerre recommence plus fort"

Boaz Bismuth, député israélien du Likoud

à franceinfo

Boaz Bismuth juge par ailleurs que le cessez-le-feu dans la bande de Gaza est le point de l'accord "qui dérange le plus". "Il y a cette crainte de la part des Israéliens que peut-être, après, on va étaler la pause […] et que tout à coup le Hamas retrouve comme ça par miracle Gaza". Il regrette un nouveau "cycle de la violence". Mais le député tente de rassurer : "Là, c’est inconcevable, ce cessez-le-feu est temporaire, les otages rentrent à la maison et la guerre recommence plus fort".

Pour l’élu israélien, il ne faut pas perdre de vue l’objectif de destruction du Hamas, même si "ce sera difficile de parler de victoire après ce qui s'est passé. Il y a ici un traumatisme pour une nation, c'est évident". Cependant, il insiste : "Sans le retour des otages, le traumatisme sera beaucoup plus grand". Boaz Bismuth reconnaît ensuite que si "l’Etat n’a pas été là le 7 octobre, l’Etat est là aujourd’hui".

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