Guerre entre Israël et le Hamas : il n'y aura pas de libération d'otages avant vendredi, selon la sécurité nationale israélienne

Article rédigé par Eloïse Bartoli, Robin Prudent
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou lors d'un rassemblement du Likoud, à Tel-Aviv (Israël), le 29 février 2020. (ARTUR WIDAK / NURPHOTO / AFP)
L'information est donnée mercredi soir par le chef du Conseil national de sécurité d'Israël, Tzachi Hanegbi.

Ce qu'il faut savoir

La libération des premiers otages n'est pas pour tout de suite. D'après le chef du Conseil national de sécurité d'Israël, Tzachi Hanegbi, qui s'exprime dans un communiqué publié dans la soirée de mercredi 22 novembre, la libération de certains otages israéliens convenue dans le cadre de l'accord passé entre Israël et le Hamas se fera au plus tôt vendredi. "Les négociations pour la libération de nos otages se poursuivent sans cesse", a-t-il ajouté. La trêve et les premières libérations étaient attendues jeudi jusqu'à présent.

>> Ce direct est terminé. 

"Cette guerre continue", affirme le Premier ministre israélien. Benyamin Nétanyahou s'est exprimé quelques heures après l'annonce d'un accord trouvé pour libérer au moins 50 otages israéliens détenus par le Hamas et mettre en place une trêve de quatre jours. "Cette guerre continue jusqu'à ce que l'on atteigne tous nos objectifs, récupérer nos otages et anéantir le Hamas", a-t-il affirmé. "Je n'arrête pas de penser aux familles des otages", a-t-il ajouté. La Croix-Rouge va pouvoir apporter des médicaments aux otages, a également annoncé Benyamin Nétanyahou lors de cette prise de parole. 

L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile de croisière visant le sud du pays. L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté avec un avion de chasse un "missile de croisière", en pleine guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza. Après des informations sur une intrusion dans l'espace aérien dans la zone de la ville d'Eilat, la ville la plus au sud d'Israël, l'armée a publié un communiqué affirmant qu'"un chasseur de l'armée de l'air israélienne a intercepté avec succès un missile de croisière qui était lancé vers Israël". Elle précise qu'"aucune infiltration en territoire israélien n'a été identifiée"".

La communauté internationale salue l'accord trouvé entre Israël et le Hamas. Le président américain Joe Biden s'est dit "extraordinairement satisfait" de la libération prochaine d'otages enlevés en Israël par des militants du Hamas le 7 octobre, au titre d'un accord auquel Israël a donné son feu vert, mercredi. Il prévoit la libération de 50 otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d'une trêve dans la bande de Gaza. "Je salue l'annonce d'un accord pour la libération d'otages et une trêve humanitaire", a de son côté réagi Emmanuel Macron sur le réseau social X. Un porte-parole du secrétaire général de l'ONU a pour sa part évoqué "un pas important", mais a affirmé qu'il reste "beaucoup à faire".

Le Hamas réagit à la "trêve humanitaire". "Les dispositions de cet accord ont été formulées conformément à la vision de la résistance et de la détermination qui visent à servir notre peuple et à renforcer sa ténacité face à l'agression", a réagi l'organisation islamiste palestinienne. "Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette et que nos bataillons triomphants resteront aux aguets", a-t-elle averti.