Iran: l'opposition conteste la réélection d'Ahmadinejad
Certains se sont rassemblés dans le centre de la capitale, d'autres ont bloqué l'avenue Vali-e Asr, l'une des plus grandes de Téhéran.
La police armée de bâtons est intervenue pour disperser des partisans de Mirhossein Moussavi qui
avaient organisé un sit-in sur la place Vanak. Assis au milieu de la chausée, les manifestants, frappaient des mains et scandaaient
“Moussavi, reprend nos voix ! Où sont passés nos suffrages” ?.
Plus au sud, quelques centaines de jeunes qui manifestaient près du
ministère de l'Intérieur étaient dispersés brutalement par la police.
La police a cherché à plusieurs reprises à disperser les manifestants.
Des partisans de Mir Hossein Moussavii se sont rassemblés devant le G de leur candidat aux cris de “Nous resterons ici, nous mourrons ici”.
Dans un communiqué diffusé sur son site Internet, Mir
Hossein Moussavi a encore appelé ses partisans à résister au pouvoir
du “mensonge et de la dictature”. “Je préviens que je ne céderai pas
à cette manipulation”, a-t-il promis, dénonçant une ““trahison du
vote populaire.”
Les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime qui a apporté
son soutien à l'ultraconservateur Ahmadinejad, ont averti qu'ils ne
permettraient pas l'avènement d'une “révolution de velours”, en allusion aux
thèses de campagne de M. Moussavi, partisan d'une ouverture vers l'Occident.
Sur la grande artère, l'ambiance est tendue et la police a demandé aux
gérants de magasins des environs de fermer leur boutique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.