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Expulsion en cours des militants de la flottille pour Gaza

L’ensemble des quelque 700 militants pro-palestiniens étrangers interpellés lundi lors du raid contre la flottille pour Gaza sont sortis de prison. Ils seront tous expulsés dans leurs pays d’origine avant la fin de la journée.
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La porte-parole des services d'immigration a précisé que "404 passagers de la flottille attendent le départ à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv et 102 sont en route vers l'aéroport pour être rapatriés". Environ 125 autres militants expulsés par Israël ont par ailleurs été transférés en Jordanie via le poste-frontière du pont Allenby.

Les militants ne seront pas poursuivis. Après avoir quitté la prison où ils étaient détenus depuis leur interpellation lundi, ils ne verront aucune poursuites engagées contre eux. Le conseil juridique du gouvernement d’Israël précisant que "les garder ici causerait plus de dommages aux intérêts vitaux du pays que de bien" . Israël ne désire pas envenimer davantage ses rapports avec la communauté internationale, laquelle a réagit unanimement contre le raid israélien.

Le gouvernement israélien est sous pression. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté ce mercredi une résolution approuvant la mise en place d’une "mission d’enquête internationale" sur l'abordage de lundi qui a fait 9 morts civils et des dizaines de blessés.

Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’en démord pas : Israël maintiendra son blocus de la bande de Gaza en place depuis quatre ans.

"C'est vrai, il y a une pression internationale et des critiques sur notre politique. Mais il faut comprendre qu'elle est vitale pour préserver la sécurité d'Israël et son droit à se défendre", a souligné M. Netanyahu.
"Ouvrir une route maritime pour Gaza constituerait un grand danger pour la sécurité de nos concitoyens. Il faut donc continuer avec le blocus maritime", a affirmé le chef du gouvernement israélien dans un communiqué.

Caroline Caldier avec agences

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